traduction: Humanité sans frontières⇒ Grenzenlose Menschlichkeit
UNITED4RESCUE Exposition Panneau 2
L’Italie et Malte se distinguent à plusieurs reprises par des blocus maritimes. À maintes reprises, les navires de sauvetage en mer, y compris les navires de United4Rescue, ont été empêchés d’embarquer avec des réfugiés secourus et de prendre la mer. Il y a un calcul politique derrière le blocus maritime. C’est l’expression d’une mentalité inhumaine qui vise à repousser les réfugiés. En bloquant les navires, la survie de nombreuses personnes est mise en danger. Les tactiques du blocus incluent également la criminalisation du sauvetage en mer, afin de bloquer l’engagement des personnes qui sauvent des réfugiés de la noyade. Quiconque entrave ou empêche le sauvetage en mer viole le droit international. Le fait d’entraver et d’empêcher le sauvetage en mer est criminel. Toute personne en détresse en mer doit être secourue. Ces dispositions s’appliquent indépendamment de la nationalité ou du statut d’une personne et des circonstances dans lesquelles elle se trouve. Il est également hautement immoral de risquer la vie des gens en bloquant les navires de sauvetage en mer.
Cela doit également être possible dans le cas du sauvetage en mer et de l’accueil des personnes secourues en Europe. Dans le cadre d’une nouvelle vague d’arrestations, le gouvernement italien bloque les navires de sauvetage Humanity 1, Sea-Watch 5 et Sea-Eye 4, qui ont secouru plus de 390 personnes. Les trois navires font partie de l’Alliance United4Rescue, soutenue par l’Église protestante et par plus de 900 partenaires. Le blocus de 60 jours dans le cas du Sea-Eye 4 intensifie les mesures d’obstruction contre la flotte civile. Avec le blocage de 20 jours du Sea-Watch 5 et du Humanity 1, les navires de sauvetage seront tenus à l’écart de la Méditerranée pendant un total de 100 jours. Depuis janvier 2023, un total de neuf navires de la flotte civile ont été bloqués par les
autorités italiennes.
Chacune des décisions actuelles est fondée sur de fausses accusations et des demandes illégales. Les autorités italiennes font faussement référence au comportement peu coopératif des navires à l’égard des soi-disant garde-côtes libyens. Toutes les arrestations ont été précédées de tentatives de la part des garde-côtes libyens de renvoyer de force des personnes en détresse en Libye, en violation du droit international. Dans deux cas, Humanity 1 et Sea-Eye 4, les équipages du navire ont été menacés avec des armes. Un garçon de 17 ans est mort à bord du Sea-Watch 5 après que tous les États côtiers ont refusé une évacuation médicale.
En alliance avec United4Rescue, la Fondation Deutsches-Albert-Schweitzer- Zentrum et l´Union des Èglises protestantes d`Alsace et de Lorraine (UEPAL) présentent une exposition documentaire sur le sauvetage en mer et l’aide apportée par les Églises aux réfugiés et aux migrants.
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